Fukuschima, un an après

Tribune des élus Europe Ecologie – Les Verts

Il y a un an, à Fukushima Daichi, se déroulait, devant nos yeux le plus grave accident nucléaire depuis Tchernobyl.

Tout le monde à encore en tête les mots d’excuses que le porte parole de la société TECO professaient devant la presse tout en essayant de nous convaincre que sa société était capable de maîtriser cette catastrophe.

Un an après TEPCO n’est toujours pas en mesure de stabiliser ses réacteurs.Depuis janvier 2012, la température monte au sein du réacteur n°2, la Commission de Sécurité Nucléaire Japonaise procéderait actuellement à la distribution de pastilles d’iode stable auprès de la population non-évacuée située dans un rayon de 50 km,autour de la centrale accidentée. L’unité 3 montre elle aussi des signes extérieurs d’activité, comme ce panache de fumée ou de vapeur radioactive qui s’est élevé le 7 février 2012 .

En France, un an après l’émotion suscitée, politiques de droite comme de gauche, fournisseurs d’électricité comme l’autorité de sûreté nucléaire sont là pour nous dire que les « crash tests » et le « retour d’expérience » de la catastrophe de Fukushima vont permettre de faire en sorte que tout se passe bien, que de toute façon on a besoin de nucléaire et ue l’on peut sans difficulté augmenter la durée d’utilisation de nos centrales, en bref que tout va bien.

A lors que, à la suite de l’accident de Fukushima des pays comme l’Italie, l’Allemagne, la Suisse, la Belgique ont décidé de tourner le dos au nucléaire et de miser sur les énergies propres, nos décideurs nationaux et locaux s’entêtent à vouloir défendre une filière énergétique qui met en jeu notre sécurité et celle des générations futures.

Dans le cadre de la campagne présidentielle les écologistes seront les seuls à défendre un projet alternatif au nucléaire. Il s’agit aujourd’hui de préparer la transition énergétique et de renoncer à un modèle dont on peut après Tchernobyl et Fukushima faire le retour d’expérience qui s’impose.

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