Sortir du nucléaire, indispensable !
Après 50 ans de tout nucléaire, après Three Mile Island, Tchernobyl, Fukushima …les politiques français qu’ils soient de droite ou de gauche continuent à vouloir nous faire croire que le maintien de la filière nucléaire est vitale pour notre économie, nos emplois, notre sécurité énergétique.
A Dieppe et pour des raisons purement électoraliste, certains élus continuent à nous mentir en invoquant à coup de motion d’ urgence que le nucléaire c’est bon pour l’ emploi local .
Ces fuites en avant ne sont que mensonges et déni de démocratie. Pour les écologistes, ne pas accepter le nucléaire c’est d’abord et avant tout une question de morale pour nous, pour nos enfants, et nos petits-enfants ?
Contrairement aux arguments développés au plan national comme au plan local, le nucléaire n’assure pas l’indépendance énergétique. Les mines françaises d’uranium sont épuisées et pour nos approvisionnements, nous dépendons des mines du Niger d’Australie et du Canada.
Au moment ou l’on constate à Paluel comme ailleurs la légèreté avec laquelle les simulations d’incidents sont conduites, on est en droit de se demander si nos élus savent de quoi ils parlent. Comment comptent – ils assurer la sécurité des centrales alors que des petits groupes de militants antinucléaires pacifistes sont capables de mettre à mal le système de surveillance des installations ainsi que le transport des matières radioactives .Comment compte t’ ils retraiter stocker les 1200 tonnes de combustible irradié produits chaque année dans nos 58 réacteurs.?
Des alternatives moins couteuses et moins et surtout moins dangereuses existent…et en plus, elles créent plus d’emplois.
A l’heure ou l’on parle de convergence entre la France et l’ Allemagne, il serait tant de regarder effectivement outre Rhin ce qui se passe.. En Allemagne, la branche des énergies renouvelables s’impose désormais comme une filière économique incontournable : elle emploi 370 000 personnes à comparer avec les 30 000 actifs dans le nucléaire.
La question désormais n’est plus « Faut-il sortir du nucléaire ? », mais « comment en sortir, au plus vite ! »