Elections législatives, au soir du premier tour

L’écologie n’est pas une cause facile à défendre par temps de crise, c’est pourquoi nos premiers mots sont pour les électeurs qui nous ont adressé aujourd’hui leur confiance lors de ce premier tour des législatives.

Qu’ils soient remerciés.  Lors de cette campagne nous nous sommes délibérément posés en lanceur d’alertes .

Sans nier la crise économique ni même les enjeux majeurs que traversent nos sociétés dans les domaines de la justice sociale, des questions d’emplois, de santé publique, nous avons nous, écologistes, voulu débattre sans démagogie aucune sur les questions qui vont se poser dans les 20 prochaines années à nos sociétés, notamment dans les domaines de l’énergie, de l’accès aux ressources naturelles. Nous nous sommes présentés pour dire que personne ne pourra bientôt faire l’impasse sur le problème du réchauffement climatique, la sortie du nucléaire ou la lutte pour la biodiversité.

Au cours des 5 années à venir, le PS ne réussira pas seul, sans partenaire d’une part, et surtout sans la mobilisation de la société pour construire le changement.

Dans le cadre du second tour de ces élections législatives, nous devons faire en sorte que la gauche ait une majorité à l’Assemblée Nationale afin que JM Ayrault puisse mettre en œuvre les reformes que le PS et les EELV se sont engagés  à mettre en œuvre .dans le cadre de leur programme «2012-2017 socialistes et écologistes ensemble pour combattre la crise et bâtir un autre modèle de vivre ensemble » 

Parce que le projet d’EPR de Penly, n’est pas aujourd’hui justifié tant du point de vue industriel qu’énergétique, EELV et le PS ont convenu d’abandonner ce chantier si ils avaient une majorité à l’Assemblée Nationale. Ce sera nous l’espérons chose faite dimanche prochain.

C’est pourquoi, nous appelons dès à présent à voter en faveurs des candidats qui se réclament de la majorité présidentielle ceci afin que l’abandon de l’EPR puisse être acté et que la France se désengage de la filière nucléaire par la fermeture progressive de 24 réacteurs, en commençant par l’arrêt immédiat de Fessenheim et ensuite des installations les plus vulnérables et pour que soit mis enfin en œuvre la révision de notre la politique industrielle concernant les réacteurs de troisième génération.

Frederic Weisz

Candidat EELV 6 eme circonscription

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