26 avril 1986 – 26 avril 2014 Quoi de neuf à Tchernobyl ?

En cette période anniversaire, les écologistes souhaitent témoigner une nouvelle fois leur solidarité face à la catastrophe permanente de Tchernobyl.

C’était il y a 27 ans et depuis il y a encore entre 6 et 7 millions de personnes continuent à vivre sur les 150.000 km2 de territoires contaminés en Ukraine, en Biélorussie et en Russie. Victimes de l’irradiation immédiate lors de l’accident ou victimes plus tardives de la contamination par l’ingestion d’aliments contaminés, elles souffrent de maladies liées à la catastrophe. Et les enfants nés après 1986 ne sont pas épargnés.

Le sarcophage construit à la va-vite durant la catastrophe est en train de s’effondrer. Pour confiner la radioactivité, démanteler le réacteur et tenter de récupérer le plutonium et l’uranium encore présents dans le réacteur, 1.5 milliards d’euros ont été investis pour un nouveau sarcophage.

L’Europe a investi des centaines de millions d’euros pour sécuriser le site…mais rien pour aider la population.

Sous l’impulsion de Michèle Rivasi, les écologistes ont obtenu un financement européen de 4 millions d’euros pour différents projets dont un centre médical piloté par le professeur Youri Bandajevsky, scientifique biélorusse mondialement reconnu qui fut emprisonné pour avoir dénoncé la mauvaise gestion des conséquences de la catastrophe. Son travail permettra d’assurer un suivi médical et épidémiologique des victimes tout en leur assurant le niveau d’information et d’aide médicale nécessaires. Une action salutaire certes mais nsuffisante au regard des enjeux sanitaires et sociaux.

Aujourd’hui la sécurisation du site de Tchernobyl n’est toujours pas achevée. Quand les travaux seront finis, la solution ne sera que temporaire, pour une centaine d’années seulement……

Quoi de neuf donc à Tchernobyl…..pas grand chose si ce n’est et comme le soulignent Daniel Cohn Bendit, Michèle Rivasi et Corinne Lepage dans une tribune commune que « des bougies, on n’est pas prêt d’arrêter d’en souffler, tant les conséquences d’un accident nucléaire sont sans fin. Tchernobyl aurait dû être un rappel à l’ordre pour l’humanité entière. Pourtant Fukushima a eu lieu et il est à craindre que les statistiques poussent le risque d’un autre accident majeur vers une probabilité certaine. »

 

 

 

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