Deux ministres écologistes participent au gouvernement de la France .
Une nouvelle étape pour les écologistes.
Pour la première fois fois depuis longtemps, deux ministres écologistes participent au gouvernement de la France .
C’est un fait politique majeur : il donne à l’Europe et au delà un formidable signal positif : une coalition de la gauche et des écologistes est une réponse crédible aux crises qui traversent nos sociétés, une alternative démocratique qui se propose (enfin!) d’articuler la question sociale à l’épuisement des ressources et à l’avenir de la planète…
C’est, en France même, un signal fort qu’attendaient depuis longtemps les électeurs, l’opinion, les réseaux et les mouvements sociaux, au supplice devant la dégradation généralisée de la situation.
En raison des responsabilités qui leur sont confiées, en raison aussi de la personnalité de « nos » ministres, (jeunesse, simplicité, engagements militants forts), ce changement ouvre la perspective d’un renouvellement progressif de plusieurs grandes politiques publiques et peut instiller dans tout le système les prémices d’un autre style dans l’exercice du pouvoir.
Pour les aider à faire face aux grands défis dont ils ont désormais la charge, par exemple la ville durable, la ou les banlieues, le droit au logement, la qualité écologique de la construction, la requalification de tous les territoires, les solidarités réciproques entre le nord et le sud, notre état d’esprit est clair :
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Nous mobiliser pour la réussite de l’expérience : dans un contexte difficile, pas question de jouer « les mouches du coche » : nous prendrons notre part au succès, nous montrerons notre valeur ajoutée, nous tenterons de convaincre et de faire monter l’envie d’ « encore plus d’écologie »
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Agir avec tous ceux qui sont concernés par les chantiers que nous allons lancer : syndicats, associations, groupements de citoyens et d’habitants, élus locaux… Une grande part de nos marges d’action dans la période réside dans notre capacité à mobiliser l’intelligence collective pour affecter bien la ressource, réduire les gaspillages et les injustices, libérer l’initiative qui sera de fait une de nos principales sources d’ investissement.
Voilà pourquoi tout notre mouvement, ses élus, ses cadres, ses groupes locaux, ses militants doivent débattre des objectifs et des priorités pour la période, quelle que soit la place qu’occupe chacun dans la dynamique en cours.
Un premier rendez vous sur ce chemin : les législatives du mois de Juin .
En confirmant la victoire du 6 mai, nous porterons un nouveau coup au camp conservateur et à l’extrême droite, nous installerons la coalition dans la durée.
Comme au Sénat, nous avons besoin à l’Assemblée du groupe qui nous permettra de peser sur la dimension parlementaire du changement, qui soutiendra les réformes en général et en particulier l’action des écologistes dans la majorité, et qui sera un point d’appui fort pour faire bouger les choses sur le terrain.